Quelle éducation sexuelle pour les jeunes en Martinique ?
Sujet ouvert le 4 octobre 2024

Face à l’omniprésence de la pornographie sur Internet et la facilité avec laquelle les jeunes y sont exposés via leur smartphone, il est nécessaire de s’interroger sur l’éducation sexuelle et affective à dispenser à la jeunesse martiniquaise.

Entre la diffusion incontrôlée de vidéos pornographiques et sexuellement explicites parmi les adolescents et les questions que soulèvent l’accompagnement au développement psychosexuel, comment assurer une éducation saine, bienveillante et adaptée aux enjeux actuels ?

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Les médiateurs sociaux et éducateurs spécialisés peuvent travailler avec les jeunes en milieu scolaire ou en dehors pour aborder les questions de vie affective, de relations, et de gestion des émotions, en tenant compte de leur contexte social et familial.
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Les questions de sexualité reste un tabou dans les conversations entre parents et enfants. La gêne d'aborder la question est aussi bien vécu par les parents que par les ados parce que cest de l'ordre de l'intime, de la confidentialité. Or il est capitale de donner la bonne information aux jeunes.
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Les associations devraient aider les parents à initier des discussions sur les émotions, les relations, le respect des autres, et la sexualité, en s’adaptant à l’âge de l’enfant car il est important d’instaurer un climat de confiance pour que l'enfant se sente à l’aise de poser des questions.
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J’apprends à mon fils à demander et respecter le consentement de l’autre, je demande et respecte le sien. Je lui apprends que son corps lui appartient. Pour moi c’est de l’éducation à la vie affective et sexuelle. Tous les espaces d’éducation (famille, école, activité..) devraient ça.
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Privilégier une approche éducative continue : plutôt que d’aborder la sexualité et les relations affectives lors d'une seule conversation, les parents peuvent saisir des occasions naturelles pour discuter de ces sujets au fur et à mesure que l'enfant grandit.
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Les professionnels de la santé (Médecins, infirmiers scolaires, psychologues et autres professionnels de santé) sont à solliciter et mobiliser pour avoir des conseils sur la santé affective et sexuelle.
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